Jadis les bienfaits de la nature étaient à la portée de tous et nul besoin n’était ressenti. De nos jours ce besoin est devenu élémentaire (fondamental) du bien être dans le milieu urbain. L’espace vert ne doit plus être considéré comme accessoire urbain contribuant à l’esthétique et au décor mais au contraire il doit être considéré comme un équipement social au rang des autres équipements sociaux prioritaires comme le logement, l’éducation et la santé.

Philippe Saint Marc (1971) insiste sur le sentiment individuel ou collectif de satisfaction « du bien être » qui dépend de 3 éléments :

 B = N + C + M

B : Le bien étre ; N : Le niveau de vie ; C : Les conditions de vie (traduit le processus d’urbanisation spatiale) ;

M : Le milieu de vie.

Les architectes du courant moderne ont formé lors des CIAM, les congrès internationaux d’architecture moderne, un cadre théorique sur l’urbanisme moderne. Le quatrième congrès de 1933, place l’habitation au centre des préoccupations urbanistiques. Appelé « La charte d’Athènes » ou « La ville fonctionnelle » le congrès désigne les quatre fonctions de l’urbanisme moderne dit aussi les clés de l’urbanisme :

Travailler ;      2·  Habiter ;     3· Circuler ;     4· Se recréer.

 La fonction se recréer est apparue comme solution à l’amélioration du milieu de vie urbaine.

Goodman (1968) affirme que l’espace vert est un élément essentiel pour la détermination de la qualité du milieu urbain. Donc l’espace vert est une nécessité vitale pour le bien être de la population.