Introduction

 

La plante comme tout organisme vivant, est influencée durant sa vie par les conditions climatiques et édaphiques du milieu. Ces conditions, vont lui assurer soit un environnement favorable à la croissance et au développement, soit la soumettre à des facteurs de stress abiotiques ou biotiques qui vont perturber son métabolisme et provoquer des maladies.

Lorsqu’un agent pathogène entre en contact avec un hôte, un dialogue moléculaire se met en place entre les deux partenaires, le succès d’une infection dépend de la capacité de celui-ci à neutraliser ou contourner les défenses de son hôte. Ces défenses peuvent être de nature physique, comme par exemple, un dépôt de callose pour limiter la progression des parasites vasculaires ou un renforcement des parois extérieures pour rendre plus difficile la pénétration. Le parasite peut également être confronté aux défenses chimiques de la plante hôte.

La complexité de la plupart résulte de ses relations étroites avec une foule de facteurs ayant trait, soit à la plante elle-même (anatomie, physiologie, biologie), soit au milieu ou elle vit (climat, sol); la compréhension des phénomènes pathologiques ne peut être juste et totale que si elle repose sur des bases établie en pleine connaissance de ces éléments. Le diagnostic d'une maladie devient, dans ces conditions, très délicat, s'il est aisé de mettre en évidence des microorganismes vivant sur une plante malade, il est souvent plus difficile de prouver leur action pathogène et, même si elle existe réellement, d'affirmer qu'ils sont véritablement à l'origine de l'affection. On ne saurait donc, en cette matière, trop s'entourer d'une prudente circonspection dans les conclusions à formuler d'après les observations et dans l'interprétation des résultats expérimentaux.