4. Les successions végétales

La succession écologique est un processus naturel d'évolution des écosystèmes d'un stade initial vers un stade théorique final dit climacique. Ce stade final est le stade le plus stable possible et le niveau de développement maximal d'un écosystème compte tenu des conditions existantes. Il est caractérisé par un équilibre dynamique à partir duquel l'énergie et les ressources ne servent qu'à maintenir l'écosystème en l'état.

Des changements naturels et graduels d'habitats et de communautés vivantes associées se succèdent dans le temps, à l'image du schéma ci-dessous.

Ce concept de succession permet d'interpréter les différentes trajectoires en fonc tion des variations des paramètres environnementaux et illustre ainsi les successions liées aux opérations de restauration

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On distingue deux types de successions

• La succession primaire Les premières espèces à s'installer sont des lichens, des mousses et d'autres organismes autotrophes appelés pionniers sur un sol au stade initial. L'érosion de la roche et la décomposition des pionniers forme un sol superficiel qui permettra l'installation d'espèces plus complexes : plantes herbacées puis arbustes, puis arbres.

• La succession secondaire lorsque le milieu initial est engendré par la perturbation d'un milieu déjà avancé dans la succession écologique (feu de forêt, tempête...). Les pionniers sont alors différents et la succession est plus rapide (le sol est déjà en place, il reste des propagules laissés par le milieu précédent...).