Introduction générale
Définition
Écophysiologie végétale :
D01 : Entre écologie et physiologie, l’écophysiologie est une branche de la biologie étudiant les réponses comportementales et physiologiques des êtres vivants par rapport à leur environnement.
D02: L'écophysiologie végétale est une branche de la botanique située à l'interface de l'écologie végétale et de la physiologie végétale. Elle étudie l'interaction entre l'environnement et le mode de fonctionnement d'une plante.
Une plante se trouve rarement dans un environnement optimal. Au contraire, elle est presque toujours confrontée à des stress de différentes natures. Cela peut être dû à un manque ou à un excès d'un facteur abiotique, par exemple un manque d'eau ou une température trop élevée. Cela peut aussi être dû à l'action d'autres vivants, par exemple d'herbivores ou d'êtres humains.
Introduction
les plantes
rencontrent souvent des conditions inhabituelles ou extrêmes les arbres et les
arbustes des latitudes tempérées septentrionales connaissent des températures
hivernales très basses ,les espèces alpines font face à des vents froids et
secs et reçoivent de grandes quantités de radions UV, et les plantes cultivées
peuvent connaitre de longues périodes de sécheresse ou leurs racines se trouver
dans des conditions de forte salinité dans le sol plus récemment, la pollution
du sol, de l’eau et de l’air, due à l’activité de l’homme est venue s’ajouter à
la liste des facteurs de l'environnement auxquels les plantes doivent faire
face des conditions qui génèrent des stress sont créés lorsque des paramètres
environnementaux atteignent des valeurs extrêmes et peuvent exercer des impacts
importants sur la physiologie, le développement et la survie des plantes.
L'étude des réponses des plantes aux stress environnementaux est depuis
longtemps un thème central pour le physiologiste de l'environnement et les
écophysiologistes.
1- Introduction
Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin que d’énergie lumineuse, et de matière minérale (CO2 et ions minéraux du sol) pour synthétiser leurs molécules organiques : ce sont des producteurs primaires (autotrophes).
Ils sont à la base des chaînes alimentaires (sauf celles qui débutent par la matière organique morte avec les décomposeurs ou la matière inorganique). Les autres êtres vivants, dépendant des producteurs primaires pour synthétiser leurs propres molécules organiques sont des producteurs secondaires hétérotrophes (soit consommateurs, soit décomposeurs).
Les décomposeurs sont de petits organismes vivants, comme les vers de terre, les bactéries ou les champignons. Les décomposeurs se nourrissent de débris végétaux, de cadavres d'animaux ou encore d'excréments d'animaux. Ils décomposent tous ces débris en éléments minéraux qui seront la nourriture pour les végétaux. Les végétaux absorbent ces éléments minéraux par leurs racines et ainsi la chaîne alimentaire peut poursuivre son cycle sans fin.
Les composés organiques sont continuellement renouvelés (synthèse/dégradation).
Les êtres vivants sont donc des " systèmes ouverts " qui échangent de la matière et de l’énergie avec leur environnement. Ils ont besoin d’eau et de sels minéraux, de carbone, d’azote et d’une source d’énergie.