I.4 Prémices d’un renouveau du texte algérien d’expression française

 

Bon nombre de nouvelles voix[1], ayant investi le champ de la littérature algérienne pendant les deux dernières décennies, en produisant un corpus littéraire aussi considérable que varié. Un corpus qui s’inscrit dans la perspective de la continuité et de l’évolution romanesque algérienne. La diversité des œuvres de la nouvelle génération affirme l’unité d’une littérature contemporaine liée à l’évolution sociopolitique et religieuse de l’Algérie. Et de là, l’abondance et la diversité qui s’impose dans  le paysage littéraire algérien se conjugue avec une production de textes dynamique et évolutive.

 

Le courant littéraire qui s’est développée au cours des années quatre-vingt dix et deux mille, inscrit la littérature algérienne dans une nouvelle mouvance au sein de laquelle un certain nombre d’écrivains se distinguent de la tradition littéraire algérienne, ainsi que de leurs prédécesseurs. En effet, plusieurs critiques s’accordent sur le fait que durant la crise de violence des années 90, le fait littéraire a pris un tournant majeur. A ce propos, Christiane Chaulet-Achour, consent au fait qu’on assiste depuis 1995 à une  «  prolifération […]  de textes où se mêlent témoignages et œuvres créatrices.»[2]  

 

Il convient de préciser aussi que, bon nombre de cette production prolifique, fut réalisé à l’étranger, particulièrement en France par des écrivains qui ont quitté le pays, suite à une situation tragique voire fatale.  Citons à titre d’exemple l’assassinat, par balles, égorgement ou décapitation, commis à l’encontre des intellectuels et des personnalités politiques et syndicales dont Djilali Liabes, l’écrivain Tahar Djaout, le psychiatre Mahmoud Boucebci, l’universitaire M’Hamed Boukhebza égorgé chez lui devant sa famille, le poète Youcef Sebti, le dramaturge  Abdelkader Alloulla.

Le départ massif d’une certaine intelligentsia a eu pour effet de générer de nombreux témoignages qui ont porté un regard critique sur le bouleversement de la société algérienne traversée par de fortes tensions et de violences physiques et surtout de cruautés morales. Les thématiques de l’horreur, de la terreur, de l’angoisse, du malaise et du chaos ont émaillé les écrits.

 

Cela dit,  à la montée de la restriction considérable des libertés individuelles réplique l’engagement des écrivains qui acquiert une grande valeur synonyme d’acte courageux. L’écriture devient une force majeure et un moyen efficace de dénonciation. Les écrits des années 90 n’ont pas  cessé de restituer les  drames et de nommer le mal et l’origine du mal. Abdelkader Djemai en a exprimé, à ce propos, sa propre expérience, que nous estimons similaire à celle de tous les autres auteurs algériens ayant partagé la  même situation et manifesté la même réaction, le même défi.

 

« Je viens d’un pays, l’Algérie, où l’on tue ceux qui écrivent. Parce que les mots font peur aux assassins ou à leurs commanditaires. Parce que, sans démagogie, ils portent en eux la nécessité, l’urgence de témoigner contre l’horreur qui brise l’homme, de dénoncer ce qui est atteinte à sa liberté et à sa dignité.  Les égorgeurs viennent sinistrement nous rappeler : On n’écrit pas impunément. On écrit aussi pour dire non, pour refuser d’être humilié, écrasé, méprisé. […]. En cette période confuse et incertaine, l’écrivain est, d’une façon ou d’une autre, face à l’histoire. Il arrive que l’engagement s’impose brutalement à lui. Un engagement qui a couté la vie à ceux qui avaient, à travers notamment la langue française, la prétention d’aimer l’écriture avec ce qu’elle suppose comme contraintes, responsabilité, rupture, risque, exigence et authenticité. »[3]

 

Ceci explique le nombre considérablement important d’écrivains algériens qui ont été contraints de quitter leur terre natale  et de s’installer principalement en France. La possibilité de vivre loin des menaces quotidiennes, leur a permis de se consacrer sans risques à leurs activités d’écriture. En plus d’être abondante, le renouveau de la création littéraire tous genres confondus s’impose. Un renouveau qui a favorisé l’expansion de la littérature algérienne en langue française et ce, malgré les attaques virulentes à l’encontre de l’écriture en cette langue considérée comme un délit en cette période. Paradoxalement à une polémique linguistique à propos de ces écrits, la situation de crise et d’intolérance redonne à l’acte d’écrire une vigueur à l’éventail de ses styles et à la pluralité de ses thématiques[4]

            En dépit de l'atmosphère tragique qui régnait en Algérie et qui générait une instabilité vécue au quotidien, la production littéraire, elle,  ne tarit pas. Au contraire, elle persiste, se multiplie et, mieux encore, se renouvelle. En examinant quelques aspects des romans de la dernière décennie, Zineb-Ali BenAli constate que « des renouvellements thématiques et esthétiques qui se dégagent des textes de Salim Bachi, de Yasmina Khadra, de Boualem Sansal par exemple, montrent qu'un franchissement des frontières à travers des personnages et des paysages différents, traduit plus que jamais une sortie du cadre national ».[5] 

 

            Chez la plus part, pour ne pas dire l’unanimité, des écrivains de cette époque, le même thème nourrit leurs intrigues, mais de manière différente. C’est là une convergence et un trait caractéristique de cette nouvelle génération. Le sort, le destin et le devenir du pays est dit selon la manière de chacun et à la guise de son imaginaire.

           

La diversité des écrits produit durant cette période est une particularité de cette mouvance littéraire contemporaine en rapport avec l’Histoire tragique de l’Algérie. De même les auteurs œuvrent dans un même élan, versant dans une écriture de dénonciations sociales, politiques et religieuses. Leur vision commune cible et privilège les événements de l’histoire immédiate et leurs conséquences sur le peuple algérien. Cette matrice thématique reposant sur la récurrence du malaise et de l’instabilité permet aux écrivains de déployer un éventail de variétés narratives accentuées par de puissantes descriptions.

 

            A côté des auteurs déjà connus et en activité régulière et permanente tels que, Mohammed Dib, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Assia Djebar ( pour ne citer que ceux-ci) émergent en nombre d’autres plumes, donnant lieu à une multiplication spectaculaire des textes et des genres qui contribuent vivement au renouveau du paysage littéraire algérien.  A ce propos, Rachid Mokhtari pourvoit qu’ :

« Une nouvelle exploitation littéraire de l’Algérie s’est manifestée au début de la décennie écoulée et, principalement, à partir de 1993/1994, année fantoche des premiers assassinats des intellectuels et écrivains algériens, augurant le funeste dessein de ʺdécervelerʺ le pays. Une cinquantaine d’ouvrage en langue française, tous genres confondus, romans, chroniques, témoignages, essais, ont surgi comme autant de graphies acérées, brutales et abruptes pour dire l’urgence face à la violence islamiste, qui ensanglante toutes les régions de l’Algérie, de sa capitale à ses confins montagneux. »[6]

 

L’ensemble des œuvres et ouvrages littéraires, produits lors des deux dernières décennies, permet l’instauration d’une littérature algérienne de langue française, dont les auteurs ont, dans un premier temps, inscrit leurs espaces romanesques dans l’actualité tragique du pays, puis, dans un deuxième temps,  de dépasser le cadre territorial pour s’ouvrir sur le monde, apportant ainsi au paysage littéraire algérien un nouveau souffle.   Le renouveau dans l’écriture romanesque algérienne poursuit son cheminement durant les années deux mille. Le  retour progressif à la paix caractérise ces années, faisant place à une sécurité relative.

 

I.5 L’après écriture de l’urgence

 

            La création esthétique imposée par la richesse et la variété de la production littéraire a fait, par la suite, l’objet de différents ouvrages et études collectives [7] qui ont mis au jour l’originalité et l’importance de cette mouvance littéraire, de son acte d’énonciation nés au cœur de la mise à mort du pays. Résurgence et rénovation sont les indices qui unissent les romans des années deux mille, caractérisés par une écriture introspective se rapportant au mouvement intimiste, genre, essentiellement, abordé par des auteures algériennes, à l’instar d’Assia Djebar, Malika Mokeddem, Maissa Bey etc. Résistance et émancipation se configurent au cœur de leurs écrits qui manifestent un acte de liberté et d’individualité par rapport à une communauté qui ne réserve à la femme que sommations et interdictions. Pour ce faire, l’autobiographie se mêle à l’autofiction afin d’atténuer les vérités des révélations dites à propos des multiples formes d’oppression, de persécution et d’arbitraire qui s’intensifièrent avec l’émergence du discours intégriste en Algérie à l’orée des années quatre-vingt dix. Avec l’écriture introspective,

 « Tant de tabous, tant de balises, de non-dits, de lests colore cette écriture, et donnent le ton de la contestation. Difficultés, préoccupations, colères, coups de cœur, vécus, mémoires de la société et de l’individu sont une source de richesse accumulée, le levain de sa force créatrice. »[8]

 

Les écrivaines s’investissent dans l’écriture de la condition féminine, tout en rejoignant les auteurs qui témoignent de la violence terroriste qui sévit en Algérie. Signalons que l’apport de l’écriture féminine, assez modéré dans les années 80, devient plus important[9], depuis  la décennie 90, par rapport à la production globale.

 

De l’écriture rétrospective, il est aussi question ; elle cible la recherche du passé de la mémoire collective et la restitution de l’Histoire. C’est une écriture qui puise aussi dans les profondeurs lointaines de l’héritage culturel algérien et universel. Une textualisation de l’Histoire est abondamment présente en filigrane dans la production romanesque, usant de réécritures et relectures des mythes, contes et légendes. Nous assistons également à une écriture qui interpelle des espaces divers, adhérant  à une réflexion sur la condition humaine commune à toute l’humanité.

 

            Les fictions de l’après-urgence affichent le fond social de l’histoire enraciné dans l’Algérie coloniale, post-coloniale et post-urgence.       Le thème de la guerre de libération nationale, qui a été au cœur de la littérature algérienne jusqu’à 1980, revient de loin et devient plus présent, plus apparent depuis la recrudescence de la violence dans le pays en 1993. Il envahit les textes algériens contemporains mettant en scène ce miroir guerre de libération nationale / décennie noire, entrecroisement de deux périodes historiques qui aboutiraient, peut être, à comprendre ce regain de violence qui a plongé l'Algérie dans l'horreur.

Cependant, d'autres thèmes, d'actualité qui témoignent de l’indicible horreur qui s’installe brusquement dans le pays : massacres et tueries collectives de populations civiles, déflagrations désastreuses dans des lieux public, meurtres en série, enlèvement, séquestration et viol des femmes, tortures et traumatismes morales, où l'amour se mêlent aux souffrances du quotidien et aux déceptions multiples de la vie. La peur, la mort, la pérennité de la violence, l'intégrisme et le fanatisme religieux, forment la toile de fond dans la majorité des œuvres produites durant cette période.

             

Notons aussi, qu'afin d'intégrer les manifestations de la violence vécue en Algérie, les procédés narratifs sont mis en œuvre dans les écrits de cette décennie. Citons, par exemple le recourt à l'intertextualité, par des allusions, des références et des parodies de textes universels, qui s'avère un procédé  à travers lequel, la violence, dans tous ses aspects, est perçue et montrée.

 

Maints auteurs font, aussi, usage du procédé du récit enchâssé qui permet d'introduire, dans la trame du récit principal, des séquences issues directement du référent, le plus souvent, sous forme d'extraits de presse où la cruauté est présentée sans voile et dans toute son horreur.

 

La narration subjective à la première personne est, aussi, devenue la technique la plus usitée. Le "Je" qui, traditionnellement, est le procédé du texte autobiographique, se retrouve détourné de cette fonction pour donner naissance à un style d'écriture comparable au style documentaire, à la chronique et au témoignage pour narrer des expériences personnelles, le plus souvent, traumatisantes.

La Présence du mythe dans l'écriture algérienne contemporaine se fait, aussi de plus en plus apparente. Certains écrivains  font référence, même d'une manière abstraite, au mythe comme élément essentiel dans leurs écritures. Ils tentent de réécrire le mythe selon leurs propres interprétations, dotant leurs textes d’une littérarité au niveau des procédés ou techniques scripturaires. Il est à signaler que dans le renouveau littéraire algérien durant les années quatre-vingt-dix à nos jours, l'intertextualité s'accentue comme procédé narratif dans plusieurs œuvres algériennes. Dans des romans de cette génération, qu'on dit versés dans l'actualité nationale et internationale, l'exploitation des ressources de la littérature mythologique universelle prend de l'envergure. Le référent mythologique à titre d’exemple tient une place importante et laisse voir chez ces auteurs une volonté de réinventer une perspective romanesque qui manquait à cette littérature dite de l'urgence ou de témoignage.

 

La littérature algérienne se fraye un chemin pour aboutir à la solution de ses problèmes matériels qui la maintiennent à la périphérie de la littérature mondiale.   Elle dépasse le cadre territorial dans lequel elle se débat pour rejoindre l’universel en se libérant de cette spectaculaire métamorphose de moule qui fait d’elle une forme de culture aliénée et aliénante. C'est une littérature qui va vers l'exploration des valeurs culturelles, religieuses, linguistiques, ethnologiques, sociologiques, historiques du pays et reflète aussi l’expérience de la vie culturelle et communautaire par la pratique esthétique du culte de la différence dans tous les domaines existentiels.

 

Résurgence et rénovation sont les indices du genre romanesque algérien. Quelques caractères sont prédominants dans les fictions des années 2000 : l’écriture est introspective et se rapporte au mouvement intimiste, genre abordé essentiellement par des auteures femmes ( Maissa Bey, Malika Mokeddem et Assia Djebar).

 

L’écriture rétrospective tend vers la recherche du passé, de la mémoire collective et la restitution de l’Histoire. Racontant l’authenticité, elle puise dans les profondeurs lointaines de l’héritage culturel collectif de l’Algérie à travers la réécriture des mythes, contes et légendes. Une écriture qui associe la parole des anciens et la textualisation de l’Histoire. Notons à ce propos quelques auteurs et leurs titres :

*Bahia Kiared : Le temps de la douleur 2003-La femme du Caid 2005 – Izuran 2006-Les enfants d’Ayye (Izuran II)2008 *Maissa Bey : Bleu, blanc, vert 2006 – Pierre et sang papier ou cendres 2008

*Hamid Grine : Le Café de Gide 2008 *Yasmina Khadra : Ce que le jour doit à la nuit 2008

*Noureddine Saadi : La maison des lumières 2000 – Il n’ya pas d’os dans la langue 2009

*Mourad Djebel : Les sens interdits 2001 *Bouziane Benachour : Dix années de solitude 2003

*Nassira Belloula : Rebelle en toute demeure 2003 – Terres des femmes 2014

 

Une grande partie des fictions de l’après-urgence affiche des romans atypiques, des récits complètement éclatés. Le fond social de l’histoire est enraciné dans l’Algérie post-urgence (historicité et référentialité). Les romanciers s’inscrivent dans une esthétique moderne, explorant de nouvelles techniques narratives et optant pour l’hybridation dans le genre et la déconstruction de la fiction faisant usage de la technique du collage et de toutes les ressources de l’intertextualité. L’échange culturel et le dialogue des textes est un champ très fertile pour cette nouvelle esthétique du sens qui se forge dans la construction et la déconstruction du langage. Charles Bonn évoque l’idée de « déplacements génériques », de transfert, de migration du genre romanesque vers les lieux étrangers :

 

« Les genres littéraires, et particulièrement le roman, genre dominant dans la littérature maghrébine francophone, ont une histoire, qui les rattache le plus souvent à un espace culturel. […] Dès lors, déplacé dans un espace qui ne l’a pas vu naître et où il rencontre d’autres formes d’expressions, il développera avec cet espace allogène et avec ces formes inattendues des relations complexes, y entrainera de profondes modifications du fonctionnement littéraire, mais reviendra également transformé par ce voyage. »[10]

 

Citons à titre indicatif quelques auteurs qui interpellent des espaces divers qui s’ouvrent très souvent à une réflexion sur la condition humaine, sorte d’un élan existentiel qui s’infiltre dans les fictions réservant une grande place au discours métadiégétique et à la réflexion sur l’écriture. Ce sont aussi des romans qui soulève la problématique de l’appartenance générique tant les modalités et les mécanismes de l’écriture se complaisent dans le fragment, la discontinuité et l’inachèvement

*Djamel Mati : Aigre-doux, les élucubrations d’un esprit tourmenté 2005 *Chawki Amari : Les faiseurs de trous 2007 * Mustapha Benfodil : Archéologie du chaos(amoureux) 2008 *Bouziane Benachour : Mèjnoun *Mohamed Magani : La fenêtre rouge 2009

 

 

 



[1] A ce propos, dans, Dictionnaire des écrivains algériens de langue française 1990-2010, Alger, Chihab, 2014, p.8,  Amina Azza Bekkat affirme « Au terme de ce projet, nous avons inventorié plus de 60 auteurs, mais la liste n’est pas exhaustive car en l’absence de références complètes trouvées auprès des maisons d’édition, nous avons fonctionné de façon un peu aléatoire, en cherchant dans les librairies et en dépouillant les articles dans les journaux qui mentionnent et commentent les parutions nouvelles. »

[2] Christiane Chaulet Achour, « Littérature », in 2000 ans d’Algérie, ouvrage collectif, Paris, Editions Séguiers. Coll. Carnets, 1998, p, 101.

[3] Abdelkader Djemai, « Il arrive que l’engagement s’impose brutalement », in La Quinzaine littéraire, du 1er  

  mars 1997.

[4] Pour plus de détails, voir Nadjib Redouane (Dir), Diversité littéraire en Algérie, Paris, l’Harmattan.

[5] Zineb-Ali Benali  « La littérature africaine au XIX siècle: Sortir du post-colonial ». Colloque international. Université de Tamanrasset.  09/05/2007.

[6] Rachid Mokhtari, La graphie de l’horreur, Essai sur la littérature algérienne (1990-2000), Op. Cit., p.39.

[7] Nous citons à titre d’exemple : Charles Bonn & Farida Boualit (Dirs),  Paysages littéraires algériens des années 90 : Témoigner d’une tragédie ?, Paris, L’Harmattan. Najib Redouane et Yamina Mokeddem (Dir), 1990 en Algérie. Année féconde aux années de rupture, Toronto, La Source, 2000. Beate Burtscher-Bechter et Birgit Mertz-Baumgartner, Subversion du réel : stratégies esthétiques dans la littérature algérienne contemporaine, Paris, L’Harmattan, 2001. Yvette Bénayoun-Szmidt ; Charles Bonn & Najib Redouane, Algérie : Nouvelles écritures, Paris, L’Harmattan, 2001

[8] Sid Larbi-Attouche, Paroles de femmes, 21 clefs pour comprendre la littérature féminine en Algérie, Alger, ENAG, 2001, p. 35

[9] Nous citons à titre d’exemple quelques noms, d’une liste bien longue, qui ont émergé dans le champ littéraire à cette époque : Fatima Bakhai, Malika Mokeddem, Hawa Djabali, Leila Sebar, Maissa Bey, Leila Merouane, Ghania Hamadou, Zinai Koudil Hafsa, Latifa Benmansour

[10] Charles Bonn, Echanges et mutations des modèles littéraires entre Europe et Algérie, Paris, L’Harmattan, 2004, p.6


Last modified: Friday, 24 March 2023, 2:21 PM